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De bons repas : rien de plus essentiel

Aux résidents d’Elysis, tout est proposé, rien n’est imposé. Très loin des questions ou des critiques que suscite parfois la restauration collective, notre équipe s’est promis de coller le plus possible aux désirs et aux goûts des pensionnaires. De bons menus? C’est l’affaire de tous. Ainsi, la Commission des repas se réunit régulièrement pour parler de nos assiettes… et de leur contenu idéal. Concilier la somme des désirs individuels est un vrai pari, mais Grégory, notre responsable restauration, est toujours prêt à relever le défi.
La Commission est composée de plusieurs résidents, d’un responsable restauration, de la gestionnaire qualité sécurité alimentaire, Barbara, et de l’éducatrice Sandrine. Les discussions portent sur les repas des dernières semaines, la qualité des plats et les points à améliorer. On s’intéresse aussi à la carte gourmande et aux menus à thème : des choix et des améliorations sont décidés en fonction des demandes des convives, de la saison et des envies. Le but est vraiment d’être en phase avec les désirs culinaires des résidents, et même de recueillir leurs conseils. Bientôt Pâques ? C’était l’occasion de leur demander quelles saveurs ils entendent associer à la fête.
Pour résumer les derniers échanges, un satisfecit a salué la qualité des petits déjeuners et des repas en général… avec une mention spéciale sur les desserts.
Pour les repas à thème, on sent l’envie de soleil et de grand air: Espagne et Paëlla ont remporté le vote.

Pour la convivialité, c’est bingo !

Quel bonheur pour nos pensionnaires et nos équipes de se retrouver à la cafétéria pour une intense partie de Bingo ! A boire et à manger pour tout le monde, et c’est parti pour le tirage. Ce n’est pas par hasard que ce jeu a tant de succès dans les résidences pour personnes âgées. Déjà, il entretient les relations sociales, et constitue un bon prétexte pour se réunir tous ensemble. Ensuite, il stimule l’attention et la mémoire. Avec Helder, Stéphane, et les autres pour faire tourner la sphère et arbitrer les joutes, l’exercice a rempli tous ses objectifs. A rééditer rapidement !

La kiné : un des piliers « bien-être » d’Elysis

Quand Jérôme Eyraud a rejoint Elysis, il y a une vingtaine d’années, il s’est surtout associé à un projet unique, qui allait considérablement modifier l’esprit de la prise en charge des personnes âgées au Luxembourg. Le slogan « Donner de la vie aux années » impliquait un concept global de vie active pour les pensionnaires ; dans cette vision, la kinésithérapie et ses vertus bénéfiques au mouvement se sont inscrites comme un pilier de notre univers. « On a pu donner libre cours à notre imagination, explique le kinésithérapeute. Le mode de fonctionnement actuel d’Elysis doit beaucoup à notre vision et aux formations à de nouvelles techniques qui nous ont permis d’améliorer encore la prise en charge des résidents. Notre fil conducteur : le bien-être des patients, quel que soit leur état physique ou psychique ».

Projet de vie individualisé

A Elysis, la kiné intervient sur deux axes majeurs : d’une part la rééducation-réadaptation, individuelle, liée à une ordonnance médicale, et d’autre part les ateliers kiné, visant à assurer autant que possible l’indépendance physique des résidents. Couvertes par l’assurance dépendance, ces activités n’impliquent pas de surcoût pour le pensionnaire. Elles constituent un des pans de la prise en charge multidisciplinaire dont chaque occupant de notre maison de soins bénéficie dès son inscription. « Quand la personne entre à Elysis, on évalue en équipe ses capacités physiques et cognitives, on recense les éléments de son vécu qui nous permettront de mieux appréhender sa prise en charge. Ensuite, on l’observe, et on établit un projet de vie individualisé. »

Un but permanent : l’autonomie du patient

« Au-delà du simple entretien des capacités restantes de nos patients, nous parvenons parfois à améliorer sensiblement leur condition physique, note Jérôme Eyraud. Imaginez une personne qui était sujette à des chutes régulières à son domicile, et à qui son entourage avait conseillé de ne surtout pas bouger… ce qui est très compréhensible. Quand elle arrive ici, dans un milieu plus sécurisé, nous pouvons lui réapprendre à se mouvoir, à recouvrer une part d’autonomie. La kiné, c’est la rééducation par le mouvement. Mon but permanent, c’est l’autonomie du patient. On peut lui faire redécouvrir certains gestes. Difficile à la maison, la maîtrise de la marche avec un déambulateur peut faire partie de la thérapie. Ici, on peut retrouver de la masse musculaire, et la vie en communauté induit une forme d’émulation tout à fait positive. Il n’y a qu’à le voir dans le regard des résidents qui arrivent, malgré certains handicaps, à rejoindre par leurs propres moyens la table du déjeuner. »

Une importante question de confiance

Au rez-de-jardin de notre immeuble du Kirchberg, la salle kiné constitue donc naturellement un des points phares d’Elysis. C’est là aussi que sont organisées les principales fêtes, comme les thés dansants. « Ces moments-là sont uniques, explique Jérôme Eyraud. L’équipe kiné s’y investit totalement ; certains résidents n’envisageraient même pas de danser avec quelqu’un d’autre que leur kinésithérapeute, avec lequel existe une forte relation de confiance quand il s’agit de se mettre en mouvement. »

Dans les ateliers de groupe, à huit ou quatre personnes, l’émulation est toujours un facteur non négligeable. On y agit sur la musculation et la mobilité. Si la kinésithérapie n’est pas une discipline en mutation constante, l’équipe se soumet en permanence à de nouveaux recyclages et formations. Surtout, chacun des sept kinés d’Elysis s’est spécialisé au fil du temps dans des disciplines qui complètent le travail de base : gymnastique chinoise, bains thérapeutiques, approche neurologique, réflexologie plantaire, fleurs de Bach… mais aussi prévention des chutes ou soins palliatifs. Tous ces compléments de savoir-faire et de compétence enrichissent énormément la prise en charge par l’équipe kiné.

Au cœur du projet d’Elysis

Celle-ci a été mise au centre du projet dès les débuts. « On nous a dit qu’il fallait offrir aux résidents des ateliers toute la journée, répondant à tous leurs besoins. Nous avons créé un système de prise en charge original, une méthode d’évaluation très fine et acquis du matériel performant. Nous sommes là aussi pour assurer une éducation thérapeutique, portant sur la manière de vivre, de se déplacer, de se lever de son lit, de se nourrir. Bien manger, qu’on soit senior ou non, c’est aussi lié à l’exercice physique. »

S’il est un élément sur lequel Jérôme Eyraud insiste, c’est le caractère pluridisciplinaire du travail à Elysis, qui permet aux résidents d’être suivis et évalués tout au long de la journée par les équipes d’animation, de soins, de kinésithérapie… La caractéristique de la prise en charge des personnes âgées, c’est qu’elles peuvent plus souvent souffrir de plusieurs affections simultanément, et qu’il faut forcément en tenir compte. Une approche globale est incontournable. La redynamisation par le mouvement reste pour les kinés un objectif permanent. Une communication soutenue et une forte relation de confiance sont des instruments essentiels pour y parvenir.

 

Le printemps réveille et enchante le jardin d’Elysis

Un début de printemps généreux a ramené des couleurs dans notre jardin. En quelques jours, les alentours d’Elysis ont commencé à reverdir, laissant présager un été agréable. Même si nous allons traverser un rafraîchissement, la nature se remet en place pour accueillir nos proches escapades des beaux jours: barbecues, concerts, lectures, balades… et promenades accompagnées sur le parcours de marche. Rien de tel qu’un bon bol d’air frais, en bonne compagnie. Le jardin d’Elysis permet rêverie, déambulation et délassement dans un environnement totalement sécurisé.

Repas à thème : au pays des moules et des frites

Pas de routine dans la restauration à Elysis! Bien sûr, il faut garder le réflexe d’une alimentation équilibrée… mais aussi savoir succomber aux délices nourrissants d’un bon repas à thème. La Belgique est à l’honneur en mars et avril à tous les étages. Au menu: croquettes au fromage, moules frites, et gaufres de Liège. Roboratif et stimulant, et pas seulement pour nos hôtes issus du pays de Brel. Bon appétit!

La carte gourmande salue le retour des beaux jours

La carte gourmande de mars va vous envoûter avec ses saveurs de printemps. Alors que les beaux jours reviennent et que le virus recule, c’est plus que jamais l’occasion de se retrouver en famille autour d’une bonne table dans le restaurant d’Elysis. Pêchés au hasard dans cette féérie gustative : le croustillant d’asperges vertes et scampis, le filet de bar en croûte d’amandes ou le magret de canard à l’orange.  Nous vous rappelons que le repas doit être commandé 3 jours à l’avance. Bon appétit !

Le bonheur tient aussi à quelques coups de ciseaux

C’est un moment de grâce pour tout être humain sensible à son apparence. Le passage au salon de coiffure permet toujours de repartir du bon pied, surtout quand l’estime de soi passe par un regard dans le miroir. Vraie pour les plus jeunes, cette constatation est au moins aussi pertinente pour les seniors. A Elysis, au rez-de-jardin, la coiffeuse Fatima ne chôme pas : elle constitue à elle seul un de pôles d’attraction « bien-être » de notre maison.

Une question de dignité

Depuis les débuts, le salon a été confié à Teresa Trivigno et Cristina Morais, qui exploitent des établissements à Useldange, Steinfort et Diekirch. Les associées avaient déjà pu se faire une bonne expérience par rapport aux personnes dépendantes, grâce à leur collaboration avec l’hôpital de Steinfort. Se proposer pour exploiter le salon d’Elysis leur semblait plus que naturel. « Cela me parlait même très fort, se souvient Cristina Morais. Le grand âge, nous y arriverons tous. Et nous désirons tous qu’on s’occupe bien de nous le moment venu. C’est une question de dignité, de respect ! En tout cas, c’est ce que m’inspire mon éducation. Elysis sera, pour beaucoup de nos clients, leur dernière demeure. Le fait de pouvoir leur apporter quelque chose dans ces murs, c’est important. Si ma maman avait besoin de soins, je voudrais qu’elle soit bien prise en charge, qu’elle soit traitée avec dignité. C’est vraiment notre philosophie. »

Patience, psychologie, expérience

Bien sûr, selon le niveau de dépendance, les visiteurs du salon ne ressentent pas de manière égale la prise en charge dont ils bénéficient. Coiffer une personne souffrant d’Alzheimer, ou d’autres déficits cognitifs, nécessite même pas mal de qualité qui n’ont rien à voir avec la formation de visagiste, coloriste, permanentiste et as du rasoir… « Cela demande d’abord beaucoup de patience, une bonne dose de psychologie, et de l’expérience. Un(e) jeune aura plus de mal à maîtriser la situation qu’un(e) professionnelle expérimenté(e). Et puis même si la personne ne souffre que de dépendance physique, la présence d’une chaise roulante, et les manipulations qu’elle impose constituent déjà une contrainte importante. Nous comptons beaucoup sur le personnel pour nous aider : il sait s’y prendre techniquement… et a les qualités humaines nécessaires. La bienveillance et le sens du contact sont pour nous aussi des qualités indispensables. »

Conséquence du contexte particulier : les coiffeuses et coiffeurs adaptent leur rythme à celui des visiteurs. Et à leur vision du monde, aussi… « Il arrive que certains nous appellent du nom d’un de leurs enfants, ou nous demandent d’appeler un taxi pour retourner à la maison », sourit Cristina Morais.

Un sentiment de bien-être

Les familles elles-mêmes sont très attentives à ce que leur parent reste bien coiffé. Apparence et bien-être restent des compagnons indissociables. Si le cheveu change avec l’âge, l’essentiel de l’adaptation en coiffure ne réside pas dans la technique capillaire, mais plutôt dans l’approche du client. « On doit clairement consacrer plus de temps à ces personnes qu’à un jeune ; elles attendent beaucoup de ce moment, que ce soient les hommes ou les femmes. Mais je pense que ces dernières sont encore plus soucieuses de passer un bon moment, quand elles peuvent vivre l’instant. A Elysis, il y a beaucoup d’activités. Le passage par le salon de coiffure constitue autant une variation qu’un complément à ces rituels quotidiens», explique Cristina Morais.

Faut-il préciser que les permanentes et mises en plis gardent la cote chez les plus âgées, et que les messieurs sont attentifs à leurs contours… et à l’épaisseur de leurs sourcils ? Rien de révolutionnaire non plus dans les conversations de salon : la météo, la famille… et le temps qui passe.

Bal de carnaval : tout le monde est entré dans la danse

De la valse au slow ou à la farandole : on ne s’est pas ménagé sur le plancher de la grande salle du rez-de-jardin d’Elysis, où un thé dansant costumé anticipait de 15 jours le mardi gras. Alors que, dehors, passaient les giboulées… de février, l’ambiance était torride sur le dance floor.

Les Zanella, Catherine et Fabrice, invités à animer l’après-midi, savent parfaitement comment flatter l’oreille de leur public, dans toutes les langues. Bien sûr, les grands succès nostalgiques en allemand, en français ou en luxembourgeois n’ont pas été esquivés. Trois notes suffisent, souvent, à faire décoller de leur siège les plus valides pour rejoindre la piste. Et l’enthousiasme du duo suffit à faire monter l’ambiance.

Le personnel n’avait reculé devant rien pour se travestir. Si les masques sont entrés dans les mœurs, les costumes de clowns, de moines et de voluptueuses vestales le sont moins… Serpentins et mirlitons de rigueur. Avec à boire et à manger, comme il se doit.

Cette fête pourrait être une simple routine, comme une contrainte du calendrier… mais il n’en est rien. C’est avant tout un moment de communion extraordinaire entre le personnel et les résidents. Au-dessus des masques, les yeux parlent mieux que tout. Valides et moins valides sont associés aux réjouissances. Toute la communauté d’Elysis a fait la fête… en attendant le retour du beau temps et d’autres réjouissances.

 

Thérapies douces: en avant la musique !

Qui n’a pas régulièrement en tête une petite comptine de son enfance ? Qui n’associe pas un événement, ou une époque, à une chanson qui était alors à la mode ? Quelques notes, des paroles, une ambiance, des souvenirs… Qu’on soit mélomane ou qu’on goûte modérément aux rythmes, la musique est intimement liée à notre évolution. Elle s’insinue dans nos mémoires, stimule nos souvenirs, ravive nos émotions.

Plus qu’une madeleine de Proust, la musique est considérée aujourd’hui comme une véritable thérapie, particulièrement dans les pathologies impliquant un désordre au niveau de la psyché, pour peu qu’on en possède les codes. Stéphane Barranco, entré à Elysis comme éducateur en 2011, a compris tout le parti qu’on pouvait tirer de la musique dans une maison de soins. Soutenu par la direction, il s’est formé, à Nantes, à la musicothérapie, et dispense aujourd’hui ses talents à tous nos pensionnaires.

Accompagnement musical

« Je dois porter un regard sur tout ce qui est « sonore » à Elysis, explique Stéphane Barranco. Ma mission est ainsi triple : la pratique de ma discipline au sens strict, l’organisation de l’événementiel (animations, concerts, thés dansants…) et les choix des musiques à écouter dans les chambres ou les espaces communs. »

Dans sa vie professionnelle, Stéphane Barranco a beaucoup utilisé la musique. Initié dès l’âge de 9 ans au solfège, à la guitare, au piano… il a continué à faire ses gammes en amateur éclairé, combinant les notes avec son métier d’éducateur. « J’étais musicien intervenant dans des écoles, en pédiatrie, dans des hôpitaux… Quand j’ai commencé à travailler à Elysis, avec des personnes âgées, j’étais content de pouvoir poursuivre dans cette voie, et d’intégrer un groupe qui faisait déjà de l’accompagnement musical. »

En 2014, il intègre la formation à l’Institut de musicothérapie de Nantes : « J’ai choisi cet établissement qui offrait une formation reconnue en France et en Europe. C’est un diplôme universitaire de niveau master, à raison d’une semaine tous les deux mois pendant 3 ans, et d’un certain nombre de stages. On n’est pas obligé d’être musicien pour l’entreprendre, mais ça me paraît très utile. Outre les techniques musicales, le cursus dispense des connaissances allant de la communication sonore à la psychologie ou encore la neurologie et la cognition. »

La musique pour l’équilibre

« Je fais partie de la société des musicothérapeutes du Luxembourg (GML). Notre définition de la musicothérapie est « l’utilisation ciblée de la musique visant à développer et à restituer l’équilibre physique, psychique et émotionnel de l’être humain. Elle agit sur la qualité de vie en mobilisant les ressources et les potentialités de la personne dans un objectif de prévention, de réhabilitation et de soutien à la guérison. » C’est bien de thérapie que l’on parle : l’objectif est clairement de réduire des symptômes, pas de soulager symboliquement.

« La musique sollicite énormément de parties cérébrales, explique Stéphane Barranco. Chez des patients souffrant de maladies neuro-dégénératives, on arrive à stimuler les secteurs qui fonctionnent. Cela permet de valoriser la personne, de lui redonner une certaine confiance. La musique a des effets antistress avérés. L’écoute de musique peut même avoir un effet bénéfique sur la douleur ».

La musicothérapie: une vraie technique

Mais il insiste : la musique ne soigne pas par magie, c’est le dispositif mis en place par le thérapeute qui accomplit cet office. La musicothérapie peut être réceptive, lors d’écoute, ou active, quand le sujet est incité à participer, donne le rythme, chante… « En gériatrie, la notion de plaisir est importante. A nous à intervenir selon un bon protocole, à solliciter le sujet à bon escient ». A cet égard, le vécu de la personne est capital : ce qu’elle a pu écouter dans son enfance, ses goûts et ses rejets. Le travail de recherche, avec le patient, ou avec sa famille est donc nécessaire. Dans le projet de vie individualisé qui est établi pour chacun des pensionnaires, la musique joue un grand rôle. « La perception d’une chanson peut terriblement varier selon les individus, constate Stéphane Barranco. « Kanner, ô Kanner, ô quel malheur! », la chanson bien connue, peut être aimée des uns, mais porteuse de mauvaises ondes pour d’autres.

Emotion et communication

Au hit-parade d’Elysis, on trouve aujourd’hui « Feierwon », « D’Pierle vum da » et « Mexico »… Autant dire que le musicothérapeute lorrain a dû élargir son univers musical pour s’adapter et entrer en « résonnance » avec les résidents. « J’utilise aussi beaucoup la musique classique, qui est fort prisée par les résidents. C’est un genre très construit, qui souvent répond à des règles physiques permettant de structurer comme d’apaiser … » Forme de consécration en 2017 : il remporte le concours de soins palliatifs organisé par le Ministère de la Famille.

« Pour moi, la musique a beaucoup de vertus permettant le travail avec les personnes âgées : elle est ludique et intime, mais aussi pénétrante, émotionnelle et enveloppante. Elle sollicite la communication non-verbale. Les deux mots clés de notre discipline sont émotion et communication. »

La musique est incontestablement liée à la mémoire émotionnelle, qui est la dernière à s’éteindre, quand le cerveau efface les souvenirs. « J’ai fait beaucoup de musique en soins palliatifs, raconte Stéphane Barranco. Quand je joue avec des familles dans la pièce, les émotions se libèrent réellement ».

En savoir plus sur la musicothérapie :

 

Le tricot : une activité aussi utile que conviviale

Le mercredi, c’est atelier tricot! Toutes les semaines, vers 14h30, les amateurs de mailles se donnent rendez-vous à la cafétéria d’Elysis pour de nouveaux défis.

Tous ne tricotent pas, mais l’occasion est trop belle pour discuter et partager. Coussins, bonnets, chaussettes, foulards, lupins de Pâques: tout fait farine au moulin des manieurs d’aiguilles de toutes tailles. Après quelques mois d’inactivité, l’atelier a repris à un bon rythme, et les tricoteuses de service se sont concentrées sur la confection de bandeaux.

Cette activité est idéale pour entretenir la motricité fine, et elle permet de beaux moments de partage aux passionnés. Pas de quoi se rhabiller totalement pour l’hiver, mais de belles réalisations à leur actif.