Catégorie : Actualités
La Gedenkfeier : un hommage aux défunts, un tribut aux familles et au personnel
Publié le 23/11/2021Il flotte longtemps dans nos murs, le souvenir des défunts qui ont vécu à Elysis. Dans une maison de soins, bien sûr, il faut apprendre à vivre avec le deuil. Mais on ne s’y habitue jamais vraiment. Si, dans l’imaginaire collectif, le départ du pensionnaire apparaît presque comme une issue naturelle, la réalité est tellement plus complexe : les sentiments humains ne s’accommodent pas d’équations froides et simplistes.
Le décès des résidents, à Elysis, est une réalité. Pour nos équipes, qui ont vécu avec le défunt, l’ont assisté, aidé, encouragé, ri avec lui, partagé ses peines ou sa douleur, chaque fenêtre qui se referme est un déchirement. Avec sa famille, aussi, des relations parfois très fortes, longues et intenses se sont nouées. La disparition de l’être cher claque comme un couperet à ce rapport intense. Avec le lot de frustrations qui peut l’accompagner, quand on a pour profession de soigner et d’aider, et qu’on a fait sienne la devise d’ajouter de la vie aux années.
Un jalon dans le processus de deuil
Depuis 2012, à l’instigation d’Omega 90, l’association luxembourgeoise pour la promotion des soins palliatifs et l’accompagnement de deuil, Elysis organise deux fois par an une Cérémonie du souvenir. Cette manifestation émouvante vise à reprendre contact avec les familles qui le souhaitent, autour de la mémoire du défunt, et d’évoquer le disparu dans son dernier cadre de vie. Pour les familles, mais aussi pour notre personnel, elles constituent désormais un jalon important dans le processus de deuil d’un être cher.
Cet automne, Elysis a célébré la mémoire de ses derniers défunts lors d’une « Gedenkfeier » plus dense que d’habitude, puisque le Covid en avait empêché la tenue pendant les périodes de restrictions. Poèmes, chansons et évocation des défunts se sont mêlés dans un hommage en trois langues, ponctué par l’allumage de bougies dédiées aux défunts, et la remise d’une fleur aux membres des familles qui avaient choisi de s’associer à la cérémonie. Tous ne reviennent pas nous rendre visite : un deuil, si personnel, n’appelle pas les mêmes expressions de chaque individu. Pour les familles qui souhaitent se recueillir chez nous une dernière fois, l’occasion nous paraît en tout cas fort importante. Solennelle mais conviviale, la cérémonie est ponctuée par une discussion autour d’un verre.
Pour les soignants, boucler la boucle
Delphine Diederich est kinésithérapeute à Elysis. Coordinatrice de ces cérémonies, avec une équipe d’une demi-douzaine de volontaires, elle souligne à quel point ces instants sont utiles pour le personnel également. « C’est important pour nous de revoir les familles. Dans notre métier, nous ne pouvons pas garder un contact froid, froidement professionnel. Ce serait contre nature. Nous sommes obligés d’avoir une approche émotionnelle, de parler autant avec nos pensionnaires qu’avec leurs familles ou ceux qui les entourent. On s’attache aux gens, à leurs proches. Cela d’autant plus que des familles entières séjournent à Elysis : mari, épouse, frère, sœur… C’est vraiment une communauté de vie, avec tous les sentiments que cela suppose. »
« Si je me suis engagée dans cette démarche du souvenir, c’est parce que j’estime important de boucler la boucle, de ponctuer un départ par une note positive. On ne sait pas faire abstraction d’un décès. Quand un résident nous quitte pour toujours, nous restons souvent sans nouvelles de la famille pendant plusieurs mois. La revoir nous permet de marquer vraiment l’épilogue, de faire nous aussi notre deuil dans cette note de commémoration. »
A tous les étages, des albums photos témoignent de ceux qui ont vécu là.
« Si je savais que c’est peut-être aujourd’hui la dernière fois que je te vois dormir, je t’embrasserais très fort et je prierais pour pouvoir être le gardien de ton âme. »
« Si je savais que ce sont les derniers moments où je te vois, je te dirais ‘je t’aime’ sans stupidement penser que tu le sais déjà. »
« Il y a toujours un lendemain et la vie nous donne souvent une autre possibilité pour faire les choses bien, mais au cas où elle se tromperait et si c’est tout ce qui nous reste, je voudrais te dire combien je t’aime, que jamais je ne t’oublierai. »
Prononcées lors de la Cérémonie du souvenir, ces paroles de Gabriel Garcia Marquez ont sonné particulièrement juste chez les participants.
Elysis on Tour à Rumelange: des valeurs et des questions
Publié le 19/11/2021L’assurance d’une prise en charge près de chez soi quand s’accentue le poids du grand âge correspond visiblement à un besoin sensible. Elysis a décidé de prendre la route et d’aller expliquer son concept unique, la souscription, tout en présentant sa nouvelle maison de repos d’Esch-sur-Alzette. Première étape : Rumelange, commune de John Castegnaro, l’un des créateur d’Elysis.
Une cinquantaine de personnes se sont ainsi rassemblées au Centre Culturel « André Zirves », pour écouter l’équipe d’Elysis et la soumettre au feu des questions. Le bourgmestre Henri Haine et les échevins Gérard Jeitz et Edmond Peiffer, hôtes de la soirée, n’étaient pas les moins intéressés par les perspectives d’hébergement pour les aînés, un sujet social sensible.
Alvin Sold, président d’Elysis, a insisté sur l’aspect privé de l’association, « sans but lucratif », comme il s’est plu à le rappeler plusieurs fois, détaillant un conseil d’administration où compétence et bénévolat sont les deux lignes maîtresses.
Les atouts d’Elysis
« Elysis représente avant tout des valeurs », a souligné le directeur Frédéric Piromalli. Ouverture d’esprit, absence de barrières philosophiques, culture de l’accueil et du soin : « Nos vingt ans de pratique nous ont permis d’atteindre un haut niveau de compétence, et le covid a même accentué le recours aux nouvelles technologies. Pour le bien être de nos hôtes, nous recourons volontiers à des techniques innovantes, toutes aptes à augmenter leur confort, chaque fois que c’est possible. »
Ces compétences, elles se retrouvent dans la nouvelle maison d’Esch-sur-Alzette qui ouvrira ses portes en 2022. Le public a pu en découvrir les contours, détaillés par Patrice Lanners, responsable des inscriptions. La maison, adossée à un parc, se veut ouverte sur son quartier et sur la ville, et comptera un restaurant à la capacité plus que double de celle nécessaire pour les seuls résidents. « Nos talents seront mutualisés sur nos deux sites, l’actuel au Kirchberg (Luxembourg) et le nouveau à Esch », assure Frédéric Piromalli, en évoquant notamment le travail apaisant du musicothérapeute maison.
Une garantie et un bonus
Elysis se veut dans tous les cas humaine et accueillante. Toutes les contingences administratives, comme celles relatives aux aides et à la sécurité sociale, sont gérées avec justesse et compétence.
La souscription, le paiement d’un montant garantissant l’accès à Elysis en cas de dépendance, a été détaillée par notre équipe. C’est une faculté unique au Luxembourg qui permet à Elysis de se démarquer depuis plus de vingt ans, en rassurant ceux qui craignent qu’eux-mêmes ou leurs proches soient pris au dépourvu si la question de leur hébergement dans un centre adapté devait se poser.
Bien sûr, il n’est pas nécessaire d’être souscripteur pour entrer dans une de nos maisons, mais la formule unique donne une garantie absolue d’admission et un bonus important sur le prix de pension puisqu’il est calculé au moment de la signature de ce contrat.
Prochaine session d’Elysis on Tour, à Esch-sur-Alzette, le jeudi 25 novembre.
Venez visiter notre nouvelle maison à Esch-sur-Alzette
Publié le 07/11/2021Elle ouvrira dans le courant de l’été 2023: la nouvelle maison de soins d’Elysis, à Esch-sur-Alzette, bénéficiera de tous les perfectionnements en matière d’accueil des seniors dépendants. Vous pouvez d’ores et déjà la visiter. Nos équipes vous accueillent dans un bungalow à l’entrée du site, 6 avenue de la Paix à Esch, où elles ont rassemblé toute la documentation nécessaire à nourrir votre réflexion. Les visites se font exclusivement sur rendez-vous. Merci de nous contacter par téléphone, au 26438-1.
Immergez-vous dans notre nouvelle maison de soins
Les explications d’Evelyne Schmitter, directrice générale d’Elysis

Des compétences sans cesse renouvelées, pour un meilleur bien-être des résidents
Publié le 26/10/2021Un personnel qualifié, rompu aux nouvelles techniques et aux pratiques les plus adaptées, c’est bien le moins qu’Elysis puisse offrir à ses résidents. Responsable des formations, Sandra Mellinger, présente depuis 20 ans dans notre maison, a vu évoluer les métiers de façon significative. Entre formations obligatoires et formations proposées en fonction du relevé des besoins spécifiques des collaborateurs et de l’orientation donnée par la direction, elle supervise un agenda chargé qui contribue à renforcer le potentiel de nos équipes. La clé des formations, en 2022 ? « La communication, qui devient aussi essentielle que les techniques proprement dites des différentes disciplines », selon Sandra Mellinger.
Au chevet du grand-âge
Les soins palliatifs constituent un socle majeur dans la palette des formations dispensées au personnel. Ce volet est d’ailleurs imposé en partie par l’Etat, et dispensé par l’intermédiaire de l’association Oméga90, véritable référent au Grand-Duché de la prise en charge des personnes en fin de vie.
Dans la palette légale, des formations psycho-gériatriques sont également prévues. Il s’agit que tout le personnel soit sensibilisé à des troubles qui touchent volontiers les personnes âgées, et dont la prise en charge repose sur des connaissances toujours plus approfondies. « J’ai été formée… pour être formatrice, explique Sandra Mellinger. Il n’y a pas encore d’obligation formelle, mais c’est en cours de finalisation. Il s’agit d’une formation de 40 heures, qui inclut prise en charge des comportements troublés, rappel des bases de la « démence », communication, techniques de prise en charge (musicothérapie, aromathérapie, snoezelen…) »
Tous concernés
« Prenons l’exemple du personnel de restauration, il est très utile de pouvoir le former et l’impliquer, étaie Sandra Mellinger. A l’inverse des soignants, des infirmiers, il n’a pas de formation de base par rapport à ces maladies. Je me souviens de l’un d’eux qui s’était senti agressé par une personne désorientée qui ne le reconnaissait pas et lui tenait des propos peu cohérents, et en tout cas inhabituels. Sa participation à ce type de formation lui a permis de comprendre de quoi il s’agissait ; il en est sorti avec des réponses. Il a compris le caractère incontournable de la maladie, et la manière de l’appréhender. La règle d’or, c’est regarder les gens dans les yeux, trouver le ton et la posture adaptée, en cherchant le contact physique. Et surtout, se montrer rassurant, être valorisant. La personne a-t-elle peur ? Est-elle angoissée ? Il est souvent possible de la calmer. »
Pour Sandra Mellinger, la gériatrie est vraiment un métier très spécialisé, qui demande de solides adjuvants à la simple formation technique. « Nos connaissances s’affinent, les prises en charge s’améliorent… et la base de tout, aujourd’hui, c’est la communication. Pas seulement avec le patient, d’ailleurs : aussi avec les familles, les collègues. Quand le disque cognitif s’efface progressivement chez des personnes âgées, on constate que l’émotionnel reste. Et on doit justement réfléchir à des approches qui stimulent l’émotionnel pour mobiliser les personnes qui souffrent de ces déficits »
Si les soins palliatifs et la prise en charge des déficits cognitifs constituent un socle indispensable pour travailler dans une maison comme Elysis, Sandra Mellinger égrène avec une certaine satisfaction les autres formations, plus « facultatives », qui permettent d’ajouter des cordes à notre arc, et constituent une plus-value importante dans notre milieu. « Un de nos kinésithérapeutes s’est formé au bobath, une technique favorisant la réadaptation neurologique. Par exemple, cela aide à prendre en charge des personnes ayant souffert d’un AVC, sans leur faire mal. Ses compétences, il les partage avec ses collègues, et contribue ainsi à l’amélioration globale de notre prise en charge ».
Plus de compétences, plus de confort
Dans le même esprit, certains se sont formés à la prévention des chutes, à la limitation des contentions, à la manutention et au positionnement dans les fauteuils.
« Nous avons aussi une spécialiste des huiles essentielles et des bains thérapeutiques, une autre du snoezelen… et même une diplômée en Fleurs de Bach, une thérapie basée sur des élixirs floraux. Une autre technique est le toucher relationnel dont une ergothérapeute a acquis la maîtrise, qui permet d’éveiller le corps du patient en douceur lors de la toilette du matin ». La plupart de nos collaborateurs qui ont une spécialisation l’ont acquise en bénéficiant de la formation continue à Elysis, comme, entre autre, Stéphane l’excellent musicothérapeute
La qualité avant tout
Si, dans des entreprises orientées « rentabilité », les formations servent souvent à augmenter la capacité de prise en charge, c’est à l’opposé de la philosophie d’Elysis. « Ici, on ne s’inscrit pas dans une quelconque forme de compétitivité, explique Sandra Mellinger. Il s’agit surtout d’améliorer les prises en charge, le confort, le bien-être, la qualité des soins … Pour tout ce qui peut aller dans ce sens, Elysis dégage les moyens nécessaires pour tous ceux qui peuvent se former à des nouvelles techniques enrichissantes pour eux et nos équipes… au bénéfice du résident. »
Nous mettons aussi beaucoup d’énergie dans la prévention des risques incendie et sécurité. Toute l’année Nathalie Wagner (travailleur désigné) forme les nouveaux collaborateurs et renouvelle les connaissances des plus anciens à la sécurité. Un an sur deux nous faisons venir des intervenants extérieurs, avec du matériel et camion aménagé pour un rappel général prévention incendie et une mise en situation.
La carte gourmande d’octobre: aussi appétissante que variée
Publié le 06/10/2021La gastronomie n’est pas un vain mot chez Elysis. Sa plus belle expression est la « carte gourmande », qui permet de recevoir ses hôtes aussi bien qu’au restaurant, avec un délicieux menu trois services, dont la carte est renouvelée tous les mois.
Entrées
- Cuisses de grenouilles à l’ail et Persil
- Tarte fine aux légumes et son filet de rouget
- Scampis en Kadaif, tombée de poireaux et sauce aïoli
Plats principaux
- Filet de bar en croute de pistache, polenta et butternut poêler
- Mignon de veau aux morilles
Ecrasé de pomme de terre, embeurrée de choux - Linguine aux coquillages
Desserts
- Dôme coco ananas
- Parfait glacé chocolat, sauce piment d’Espelette
Formule entrée, plat et dessert.
- Prix pensionnaire: supplément de 25.00€
- Prix visiteur: 37.50€
La carte gourmande est à commander 2 jours à l’avance.
Sous réserve de place disponible.
Service en cafétéria à partir de 13h00.
Merci pour votre compréhension.
N’attendez plus pour découvrir notre nouvelle résidence d’Esch-sur-Alzette
Publié le 27/09/2021Plus que quelques mois d’attente, et le nouveau joyau d’Elysis ouvrira ses portes. Notre immeuble d’Esch-sur-Alzette, situé au cœur de la deuxième ville du pays, profitera des dernières nouveautés en matière d’hébergement de seniors dépendants.
Les retards dus à la crise sanitaire n’ont pas été trop conséquents : à peine six mois de report, qui devraient permettre l’ouverture au mois de juin 2022. Nous avons tiré tous les enseignements du fonctionnement de notre résidence du Kirchberg pour offrir à nos futurs résidents le nec plus ultra en matière d’hébergement et de soins. N’hésitez pas à nous rendre visite, sur rendez-vous : nous vous expliquerons tous les secrets de cette demeure, ouverte sur son quartier.
Ouverte sur la cité
Conçue pour 130 personnes, notre résidence se compose de deux immeubles en U enchevêtrés à leur base. Implantée à l’angle du boulevard Grande-Duchesse Charlotte et de l’avenue de la Paix, elle se veut ouverte sur la ville, notamment par l’intermédiaire du parc public sur lequel elle donnera. Alors qu’au Kirchberg, nous avons vu le plateau s’urbaniser autour de notre pré carré, la résidence d’Esch vient ajouter une pièce urbanistique à un quartier déjà dense, non loin de l’actuel Centre hospitalier. Les espaces de restauration seront accessibles au voisinage et serviront de trait d’union avec la population, tout comme le parc. En face, une école avec laquelle nous souhaitons mettre en place des ateliers intergénérationnels.
Des services de qualité sont bien sûr proposés aux résidents : salon de thé et salon de coiffure, mais aussi Wellness, musicothérapie, kinésithérapie, Snoezelen…
La quintessence de notre expérience
« Nous avons transposé dans le projet d’Esch toute notre expérience de la maison de soins du Kirchberg, explique Évelyne Schmitter, Directrice générale d’Elysis ASBL. Nous gardons le principe, à chaque étage, d’une zone de soins centrale, essentielle à un service optimal pour nos résidents, mais aussi d’un « show cooking » et d’un restaurant. Le grand restaurant du rez-de-chaussée est surdimensionné par rapport au service à nos hôtes : il pourra accueillir 300 personnes, et donc des visiteurs, mais aussi des manifestations extérieures. Nous sommes impatients d’accueillir des concerts ouverts à tous ! La cuisine a une capacité de production de 300 repas. Parmi les nouveautés, je citerais la généralisation des téléviseurs dans les chambres, avec une chaîne dédiée à Elysis, et les tablettes électroniques à usage du personnel, reliées à notre programme de soins. A chaque étage, 10 chambres seront aménageables en espace double, pour accueillir des couples, ou ménager un espace salon à un résident qui désirerait plus de place. C’est la transposition de nos « suites » du Kirchberg, mais avec plus de souplesse. Les espaces sont d’ailleurs sensiblement plus grands à Esch-sur-Alzette. »
Jardin thérapeutique suspendu
Au rez-de-chaussée, sept chambres sont prévues pour l’accueil temporaire, les convalescences. Les premier et deuxième étages, comportant 48 chambres chacun, accueilleront les personnes physiquement dépendantes. Les dépendants psychiques, souffrant de pathologies comme Alzheimer, résideront au troisième étage. Celui-ci ne comportera que 27 chambres, une aile étant aménagée en jardin thérapeutique qui sera utilisable en libre accès pour les promenades ou sous la conduite de thérapeutes qualifiés. Qualité et sécurité sont ainsi au rendez-vous, pour le bien-être des patients, qui trouveront de quoi stimuler leurs sens, « Les maisons de soins ne sont pas des impasses, insiste Évelyne Schmitter ! Nous nous consacrons à ajouter de la vie aux années, selon ce slogan qui nous caractérise si bien. Et je peux vous assurer que notre maison d’Esch-sur-Alzette répondra à tous les standards permettant d’aller dans ce sens, et bénéficiera des meilleurs équipements. »
L’immeuble répond au standard basse énergie. Il ne sera pas entièrement climatisé, dans les chambres particulièrement, puisque cette technique reste déconseillée dans les établissements accueillant des personnes âgées, mais il bénéficiera d’un système de rafraîchissement de l’air, et de stores réglables individuellement pour garantir une bonne température intérieure. Certains locaux seront climatisés, permettant des activités en cas de fortes chaleurs.
Mené en bonne intelligence avec la commune d’Esch-sur-Alzette, qui a mis le terrain à disposition par bail emphytéotique, le projet est financé à 70% par Elysis et à 30% par le ministère de la Famille.
Nous vous y accueillons volontiers sur rendez-vous (tél. : 26 43 81), le mardi matin ou le jeudi après-midi.
La commission des repas: à l’écoute de nos hôtes
Publié le 23/09/2021L’avis des pensionnaires d’Elysis est très important pour les responsables de la restauration. Ainsi, ils réunissent tous les mois des résidents retenus au hasard pour passer en revue les repas, entendre leurs envies, écouter leurs désidératas. La dernière réunion de la commission des repas s’est tenue le 30 septembre. Le café est-il assez chaud? Les potages équilibrés? Faut-il privilégier les poêlées de légumes, ou les présenter individuellement? Et pourquoi pas disposer des portions individuelles de fromage quand on sert des pâtes avec le repas? Et offrir un choix plus varié de goûters? Pas facile, bien sûr, de satisfaire 120 seniors aux envies et aux habitudes différentes. Nos responsables écoutent, expliquent, entendent, prennent note, et adaptent en permanence la carte et le service par rapport aux désirs exprimés.
Oktoberfest 2021: à boire, à manger… et à chanter
Publié le 16/09/2021Brezel gedipt an enger Keiszooss, Schwengshax mat Beier an Huneg iwergoss, Gromperen mat Sauerkraut, hausgemaachten Äppelstrudel : menu de circonstance pour l’Oktoberfest 2021 qui se déroule en cinq fois cette année, dans une atmosphère festive et détendue. Une nourriture qui aiguise les souvenirs, un bon verre de bière ou de vin blanc: des moments de bonheur partagés.
- 30 Septembre 2021 – 1er étage
- 7 octobre 2021 – 2ème étage
- 14 Octobre 2021 – 3ème étage
- 21 octobre 2021 – 4ème étage
- 28 octobre 2021 – 5ème étage
Convalescence active ? Bienvenue chez Elysis !
Publié le« Vous ici ! ». Même privé de quelques centimètres par le temps qui passe, Guy de Muyser a gardé l’habitude de piloter sa grande stature avec énergie, fût-ce dans une chaise roulante, ou à l’aide d’un déambulateur. Ces instruments de la fatalité, il en use comme de tremplins. A 95 ans… bien tassés, l’homme diffuse un regard plus pétillant que jamais. Celui que l’on voit encore courir à gauche et à droite, pour du bénévolat ou des réceptions, n’a pas prévu de ne pas retrouver la pleine possession de ses membres. Ironie des titres, c’est à ce géant que l’on doit l’abandon de celui de « grand » Maréchal de la Cour, fonction qu’il exerça sous le Grand-Duc Jean.
Dans les couloirs d’Elysis, Guy de Muyser se refait une santé, mis au défi par une fracture du fémur. « Je découvre presque cet établissement beaucoup trop discret. Je reste ébahi par la qualité de ma prise en charge. Il faut que je vous raconte tout cela ! ». Par chance, on est chez Elysis ! Pas besoin d’un taxi: rendez-vous est pris au restaurant, où la carte gourmande permet de longues découvertes gastronomiques, autour d’une conversation de qualité… et même l’inverse. Service trois étoiles de rigueur. Et quel vin !
Elysis et l’histoire
Autour de la table, le directeur d’Elysis-Kirchberg, Frédéric Piromalli, un ancien de l’Arbed, Gustave Holpes (90 ans), résident d’Elysis, et l’hôte du jour, Guy de Muyser, juriste, diplomate, haut fonctionnaire, professeur… On est là pour parler soins, encadrement, ressenti du patient, remarques « constructives ». Et pourtant, c’est toute l’histoire du Grand-Duché qui a pris là son rond de serviette, à travers deux témoins essentiels des 70 dernières années. Les mandataires politiques d’aujourd’hui sont-ils seulement conscients que c’est l’Arbed, entreprise sidérurgique toute puissante, qui a piloté l’économie comme la diplomatie du Luxembourg jusqu’au sortir de la Seconde guerre mondiale ? Nos deux témoins, eux, le savent bien. Gustave Holpes évoque ses missions pour Paul Wurth au Brésil, au Canada, en Tunisie… en Belgique. Spécialiste des fours, il a bourlingué partout dans le monde. Guy de Muyser raconte Moscou et la Guerre froide. Les couloirs d’Elysis tressaillent : que de souvenirs imprègnent nos murs, où chacun amène sa part d’histoire du Luxembourg.
Chasser le stress
Si on ajoute ici de la vie aux années, selon la formule rituelle, on complète aussi la mémoire collective d’Elysis. Mais l’essence de la maison se trouve dans les soins, la thérapie et l’hébergement. « Quand on vient ici, on est en état de stress, remarque Guy de Muyser. On ne se sent pas très heureux, on ressent son handicap. Et là, comme par magie, on tombe sur des gens souriants, qualifiés, engagés. J’ai été frappé par l’extraordinaire chaleur de l’accueil dans cette maison, par rapport à d’autres. Vous avez un personnel merveilleux. » « Et les kinés, c’est la toute grande classe, abonde Gustave Holpes. Moi qui n’ai plus d’épouse et pas d’enfant, ce n’est pas pour rien que j’ai décidé de rester ici : l’atmosphère est idéale. »
« C’est vrai que les kinés sont exceptionnels, renchérit Guy de Muyser. Ils font preuve d’une grande prudence… à l’excès parfois. » « Leur responsabilité est grande, explique Frédéric Piromalli. Il ne faut en aucun cas que la prise en charge soit mauvaise. Leur prudence va de soi. Une fois qu’ils sont rassurés par l’évolution des choses, ils peuvent lâcher un peu de lest. »

Atmosphère, atmosphère
« Moi qui ai été soigné à d’autres endroits, je suis impressionné par la qualité des équipements d’Elysis, complète Guy de Muyser. On voit que l’institution y accorde beaucoup d’importance ». « Nous restons toujours en veille par rapport aux nouveautés, explique Frédéric Piromalli. Nous sommes à l’écoute des soignants, et pouvons nous donner les moyens d’investir quand c’est nécessaire. Nous avons, par exemple, investi dans plusieurs écrans de réalité virtuelle… qui nous permettent de ramener virtuellement des pensionnaires devant la maison où ils ont vécu, mais aussi de les emmener en voyage, de leur faire vivre un moment de relaxation… Cet atelier permet un travail de mémoire très précieux.» Et l’ancien Maréchal de la Cour de s’enthousiasmer sur les jardins : « Personne ne consacre tant d’énergie à entretenir des parterres de fleurs comme ici. Et j’avoue que quand je suis arrivé, déprimé, j’avais décidé de prendre les repas dans ma chambre. Je suis descendu. J’ai goûté l’amosphère. Il règne une ambiance de convivialité, même quand on ne parle pas. »
La personne reste la personne
Et Frédéric Piromalli d’évoquer la vocation « prothétique » de l’institution : « Quel que soit l’état du pensionnaire, jusqu’à la plus grande dépendance, nous sommes là pour l’aider à continuer sa vie. Si la dépendance s’accroît, la prothèse de l’institution se renforce, mais avec une même obsession : que la personne reste la personne, qu’elle reste maître de sa vie jusqu’au bout. C’est l’environnement qui rend handicapé, note aussi Frédéric Piromalli. Si on l’adapte, la sensation de handicap s’estompe. »
Attentif, le directeur note les remarques du convalescent : les bracelets d’alerte fonctionnent-ils toujours idéalement ? « Peut-être un problème de réinitialisation. A régler. » Et surtout : « Vous n’avez pas de piscine », remarque Guy de Muyser, décidément de plus en plus ingambe. La remarque fait son chemin. Ce genre d’installation est complexe à gérer, l’institution étant confrontée à des pathologies de plus en plus lourdes. Mais le sujet incite à la réflexion.
Repas savoureux, réunion de travail constructive : on se quitte sous le charme. L’ancien ambassadeur doit recevoir une éminence académique cet après-midi. Et demain, il se préparera à une interview pour une chaîne de télévision allemande à propos de Robert Schuman, un parent à lui. Vous avez dit « convalescence active » ?